élicitations à tous les participants à la clôture du jour.
Il y a une chose qui ne cesse de m'étonner, chez les gens, et quand je dis les gens, c'est absolument tout le monde, y compris moi, donc, hein, c'est cette manie de reprocher aux autres ses propres défauts. On y met sa rage, sa frustration, et peut être une pointe de jalousie.
En général, c'est faux, bien entendu.
Tenez, je me rappelle d'une ex à moi, qui était vraiment centrée sur elle-même. Il fallait toujours faire ses quatre volontés, se plier à ses caprices, bref, faire ses quatre volontés. Quand elle m'a courageusement plaqué par texto, sans doute lassée, et que j'ai eu l'outrecuidance de la déranger alors qu'elle vaquait à je ne sais pas quoi, histoire d'avoir une explication, et que j'entamais une de mes phrases par « je pensai que »... elle s'exclama « Moi moi moi, toujours moi. Tu ne penses qu'à toi ».
Bon, bref. Ce n'est pas très parlant, comme exemple, et puis il y a prescription, mais c'était histoire de dire.
D'accord : c'est comme quand je dis « Pff, ceux qui entretiennent beaucoup de plantes vertes en bonne santé, c'est parce qu'ils n'ont que ça à foutre de leur temps. » parce que j'aime les plantes vertes, que je n'ai pas spécialement le temps de m'en occuper, et que, de toute façon, dès que j'en ai une, elle crève dans de très brefs délais.
Vous saisissez le concept ?
Voilà. Ces gens la, donc, ne cessent de m'étonner, et parfois je m'étonne moi-même, comme vous l'aurez compris. Mais l'accepter, c'est un peu comme accepter l'existence du point Godwin. Après, on se sent con, et on essaie de l'éviter. Autant que possible.
Je tenais à dédier cet article à la dame qui, tout à l'heure sur Facebook, m'a déclaré « avec vous, on ne peut pas débattre ». Merci, merci. J'ai beaucoup ri.
Les graphismes, illustrations et la déco du blog sont l'oeuvre de Manu Rayot.
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