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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 00:01

Félicitations à tous les participants à la cloture du jour. 
Voici une peite suggestion de réponse à un spam, ou "pourriel" :
 

Cher monsieur,
Je reçois ce matin, en consultant ma boîte mail, un pourriel, à moi adressé par votre société.
Je suis dans vos fiches. C'est assez extraordinaire. Je m'explique : je suis un fiché pour ainsi dire professionnel.
Mon tout premier fichage était à la Banque de France. Ils ne sont pas pénibles : tous les cinq ans, ils m'écrivent pour me dire qu'ils suppriment ma fiche, et généralement le lendemain, je reçois un courrier qui m'indique qu'ils en ont créé une nouvelle.
Je suis également fiché au Renseignements généraux. C'est un souvenir de ma jeunesse folle, d'agitateur agité.
Je suis également fiché à la commission d'enquête de l'assemblée nationale sur les sectes. Les chiffres, à côté du nom des sectes que j'ai fondées, indique le montant exact de la caisse avec laquelle je me suis barré.
J'ai fini par être fiché au grand banditisme. C'était, après la prise d'otage, vu comment ça c'est fini, inéluctable.
Je suis également, bien sur, fiché à Interpol, ils travaillent ensemble.
Ah, j'ai failli oublier : je suis fiché aux impôts. Ils voudraient venir me voir pour contrôler je ne sais quoi... J'ai pas le temps, je déménage tous les jours, pensez si ça occupe.
Enfin, juste avant vous, et c'est ma fierté, je me suis trouvé fiché parmis les dix criminels les plus recherchés par le FBI.
Eh oui, me voilà Citizen of the World !
Enfin, vous me fichâtes.
Mais vous avez réussi l'exploit que TOUS LES AUTRES cités ici vous envient, pour lequel ils donneraient leur chemise et leur femme : vous avez trouvé ma boîte mail. Étant fiché également comme pirate informatique, j'ai retrouvé la votre. Ainsi que votre adresse. L'endroit ou votre femme travaille. L'école ou vont vos enfants. Toutes ces jolies choses que vous m'avez montrées dans votre mail me plaisent beaucoup, et je viendrai très certainement les voir. Chez vous. Très bientôt. Et plus je trouve de vos mail dans ma boîte, plus j'ai hâte que nous nous rencontrions enfin...
Veuillez agréer, monsieur, mes salutations distinguées.
Votre dévoué, Jack l'Éventreur.

 

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 00:01
 

Félicitations à tous les participants à a clôture du jour.

    Or donc, Jésus a dit : ''Bienheureux les simples d'esprits, car le royaume des cieux est a eux''

    Dommage, il a mal fini.

    J'aime bien Jean Jacques Rousseau. Et Voltaire. Mais je suis aussi très curieux de Kant. Et j'ai une affection particulière pour Kierkegaard. A la fac, j'ai étudié le méditations métaphysiques de Descartes et le Capital de Marx. Sans compter bien sur la Physique d'Aristote. Je sais pas pourquoi je vous raconte cela, j'ai l'impression que c'est une mode de se vanter de ses lectures. Ça me fait pas plus plaisir que ça, peut être que je n'ai pas besoin d'être rassuré à ce propos... Je préfère avancer, découvrir de nouveaux horizons. Il y a des écrivains contemporains très intéressants.

    Guillaume Musso appartient à cette catégorie.

    Merci de réanimer ceux qui se sont sentis mal à la lecture de cette dernière phrase, et poursuivons, voulez vous ?

    Penchons nous sur la réclame radiophonique du dernier ouvrage de ce grand plumitif. Cet opus a pour titre : ''Que serais-je sans toi ?''. Il narre l'histoire d'une héroïne dont le nom m'échappe, qui a pour père un grand policier et dont un grand voleur tient lieu d'amour de sa vie. Les deux ont disparu de sa vie depuis dix ans, et réapparaissent en même temps, histoire de lui filer des insomnies, pardon, je voulais dire afin de perturber son sommeil paradoxal. Ils se battent sur le Golden Gate, alors que les flots de l'atlantique bouillonnent en contrebas (je cite la pub) et soudain ils tombent. C'est la mort assurée, à moins que...

    La réclame s'arrête la, après avoir tout de même pris le soin de préciser que le livre est édité par XO, lire pour le plaisir...

    Une envie irrépressible de lire la suite a totalement manqué d'envahir mon esprit. Déjà parce que les chutes de deux ennemis mortels dans des flots bouillonnants, c'est un peu surfait depuis que Sherlock Holmes et James Moriarty ont plongé dans les chutes de Reichenbach. Ensuite, parce que si c'est écrit comme c'est raconté... Enfin, même si son site officiel (oui, je donne de ma personne pour approfondir, parce que le site officiel de Guillaume Musso, quand on a lu le Léviathan de Hobbes...) précise que l'auteur cherche constamment à faire preuve d'imagination par respect pour son public, je n'ai jamais entendu autant de clichés depuis Marc Levy, qui n'en est pas avare.

    En quoi Guillaume Musso est il un écrivain intéressant, me demanderez vous surement, très désireux que vous êtes de savoir ou je veux en venir ?

    Eh bien, il se trouve que Musso est l'exemple type du mauvais écrivain qui se vend bien en volant les bonnes idées des autres, et en les recyclant mal, de telle façon que tout ce qu'on obtient, c'est une bouillie informe qui s'attribue le titre de littérature, alors que ce n'est qu'un vulgaire produit. Parce qu'il ignore complètement toute forme d'exégèse (il refuse de se rendre dans les émissions de radio ou de télévision ou sévissent des critiques un peu pointus) et séduit un public qui l'adule et le considère comme un grand simplement par manque de référents (ce qui donne une admiration béate qui confine au fanatisme). Ou par refus de ces mêmes référents, considérés comme les vestiges d'une époque révolue ou rétrograde. Il est l'alternative à TF1, l'équivalent du ''temps de cerveau disponible'' vanté un temps par Patrick Le Lay.

    A la réflexion, je le trouve très contemporain, finalement. Européen dans l'âme. Je dis cela en toute simplicité, bien entendu.

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 00:01

Félicitations à tous les participants à la clôture du jour.
    Ce soir, au menu, aiguillettes de poulet sauce curry, accompagné d'un bol de riz, avec, au dessert, un peu de mousse au chocolat. Pour finir, bien sur, un petit Nespresso (what else ?), un petit Dulsao do Brasil, pour étre précis, accompagné d'une Winston, le tout dans le canapé, en regardant un bon film.
    Une soirée banale chez les gens de gôut, finalement. Et un excellent repas à moins de dix euros, une demi heure de préparation, capable d'affronter le test dit du Coffe.
    Je sais, la Winston était en trop.
    Or donc, le gouvernement souhaite faire imprimer sur les paquets de cigarettes des images rédhibitoire pour les fumeurs. Soit. Je bondis d'un saut souple et allègre pour vous faire part d'une théorie que j'ai entendu de la bouche d'un médecin il y a quelques années.

Selon lui, accuser les fumeurs de couter une fortune à la sécurité sociale serait une aberration. Comme on dit dans Pushing Daisies, voici les faits :

    Un fumeur, sur son paquet, donne 80 et quelques pour cent du prix à l'état. Le buraliste paie des impôts sur son commerce, parfois il a un employé qui injecte son salaire dans l'économie du pays. Les cigarettes ne viennent pas à pied : il y a un transporteur. Elles viennent d'une usine. Tout cela constitue un réseau économique qui paie des impôts, taxes, charges...

    Le fumeur tombe malade. Il coute un peu de sous, puis finit par décéder. Même si il s'en sort, son espérance de vie est considérablement diminuée. En général, ça se passe durant la cinquantaine, en moyenne. Il va donner de l'argent aux pompes funèbres (taxe : 19,6 pour cent... enfin, c'est plus compliqué que ça, j'y reviendrai). Et cela fera un emploi de libre pour un chômeur, et une retraite de moins à payer.

    D'après le toubib avec qui je causai, l'état avait fait ce petit calcul. Et en avait conclu qu'un fumeur qui meurt jeune était plus rentable qu'un type sain, qui vivrait vieux, et donc couterai plus cher sans rapporter un kopeck. L'intérêt étant de ne pas le dire, ce pour deux raisons, la première électoraliste (on évite de voter pour des cyniques) et la seconde consistant à culpabiliser le fumeur, pour pouvoir le taxer encore plus.

    Je ne sait pas si c'est vrai. Mais, en y réfléchissant, je me dis que ça se tient.

    Je suis, malgré mes efforts, toujours fumeur. Vous pouvez m'exprimer votre gratitude en commentaires.
    La recette de mon poulet au curry sur simple demande.

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 00:01

Félicitations à tous les participants à la clôture du jour.
    Il était une fois un arbre ou vivaient de petits écureuils. Les petits écureuilsvivaient en paix et en harmonie, et jamais la moindre dispute n'entachait leur vie agréable et prospére. Un jour, un petit écureuil vint demander de l'aide et un abri : il vivait dans l'arbre d'à côté, qui subissait une guerre sanglante, depuis qu'ils vénéraient le Dieu écureuil, le grand, le miséricordieux. Son prophète était un écureuil sanguinaire, qui conquérait les branches qui ne croyaient pas en sa parole, massacrait ses habitant et la brûlait. L'écureuil aimait les pillages et les enfants écureuils, avec qui il avait des rapports particuliers.
    Les habitants de l'arbre en paix observèrent l'arbre voisin, et virent que cela était vrai : les habitants étaient faméliques, et tournaient en rond en récitant la parole de l'écureuil prophète toute la journée. Les femelles écureuils devaient se promener en se cachant derrière des feuilles, afin de ne pas provoquer la colère des mâles.
    Les écureuils pacifistes accueillirent bien volontiers le pauvre réfugié, et celui ci s'établit parmi eux, avec le statut particuliers que l'on confère aux survivants, empreint de réserve et de respect.
    Le petit écureuil se fit des amis parmi les plus jeunes. Il se mit à les entretenir du prophète, de la sagesse de sa parole, de la paix et de la tolérance et de l'amour que celle ci pourrait leur apprendre. Quand les jeunes s'étonnaient de cette volte-face, l'écureuil répondait que ce qui avait perdu son peuple, c'était le manque de modération. Ici, en ce nouvel arbre, il pourrait établir le royaume du dieu des écureuils, en faisant régner la justice divine.
    On vit de jeunes écureuilles sortir de chez elles pudiquement cachées par une feuille. Quand il le leur avait demandé, elles s'en étaient étonnées, mais il leur en avait expliqué la nécessité avec tant de sagesse, leur avait expliqué que tous les maux du monde étaient leur faute, à elles, les femelles, provoquant le désir des mâles, elles, les cratures que le malin n'avait créées que pour mettre à l'épreuve les soumis (car tel était la signification du nom qu'ils se donnaient dans le langage du prophéte) qu'elles s'en furent tète basse, se sentant honteuses et coupables, bien décidées à se racheter et expier la faute impardonnable que constituait leur existence.
    A ses disciples, chaque jour plus nombreux, il expliquait que l'arbre devait appartenir au dieu des écureuils, que cela n'était que justice, que leur histoire, leurs lois et leurs coutumes devaient être effacées, car elles étaient le produit d'une culture qui ne connaissait pas le dieu des écureuils, et donc mensonges et blasphèmes. Chacun avait sa tâche à accomplir : les écureuils mâles devaient convaincre, prêcher, terrifier les infidèles. Et ceux dont les voix s'élevaient pour dire qu'ils se trompaient étaient accusés de semer la haine, parce que la religion du dieu écureuil leur était venue d'un autre arbre. Ainsi, ceux dont la vision était juste étaient accusés d'avoir leur jugement obscurci, aveuglé par l'ignorance, et ils étaient mis de côté, méprisés et chassés. Parfois, ceux qui étaient écoutés malgré tout étaient discrètement tués par les disciples du dieu écureuil, parce que, comme le mensonge, il autorisait le meurtre pour contribuer à sa toute puissance.
    Les femelles, elles, étaient chargées de crées de nouveaux soldats de dieu avec leur ventre.
    Et la moitié de l'arbre fut occupée par les disciples du dieu écureuil. Ils menèrent alors des actions afin de se faire craindre : nuitamment, ils dissimulaient des noisettes explosives dans ls branches occupées par les incroyants, et les morts qui s'ensuivaient semaient panique et désespoir dans les rangs des sans foi.
    Enfin, les, chefs des disciples du dieu écureuil allèrent trouver le chef de l'arbre, et lui dirent ceci :
"Désormais, cet arbre appartient au dieu écureuil, et la seule loi qui s'appliquera ici sera sa loi. Implore son pardon, mécréant, et justice te sera faite !"
    Mais le chef de l'arbre n'était pas écureuil à se laisser faire. Il sonna l'hallali, et décida, avec les écureuils libres de bonne volonté, de mener la guerre. Il partit donc à l'attaque, et fut surpris de ne se voir opposer aucune résistance. Affamés de vengeance et de colère pour tout ce que les fanatiques du dieu écureuil leur avaient fait subir, ils ne surent réprimer leur colère.
    Quand soudain, les écureuils des autres arbres, qui vivaient eux aussi en paix, s'en vinrent et combattirent aux côtés des disciples du dieu écureuil. En effet, ceux ci avaient secrètement envoyés des émissaires, qui tenaient le discours suivant :
"Voyez, les écureuils sans dieu nous massacrent, et nous ne nous défendons pas, car notre dieu est amour et paix, et l'amour et la paix nous voulons" Les autres arbres, émus par cette injustice manifeste, ales aidèrent. Ensemble, ils gagnèrent la guerre. et ils firent le partage : aux disciples du dieu écureuil, les meilleures et plus nombreuses branches de l'arbre, en contrepartie des souffrances subies. Aux mécréants, les plus hautes et misérables, ou ils mourraient de fin et ne deviendraient jamais trop nombreux. 
    Alors, des disciples du dieu écureuil demandèrent à s'installer dans les autres arbres. Ils étaient, expliquaient ils, trop tristes de contempler les lieux du massacre des leurs. Bien volontiers, ils furent accueillis en victimes héroïques, et l'on fit savoir que le plus grand respect leur était dû.
    Alors, tranquillement, ils recommencèrent à prêcher. La forét était grande, mais l'usure du temps leur alliée.

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 00:01

Félicitations à tous les participants à la clôture du jour.
    Or donc, ce fait ne vous aurez peut être pas échappé, si vous ne vivez pas dans un désert à l'abri de toute couverture satellite, aujourd'hui, c'étaient les obsèques de Michael Jackson. Bien entendu, vous attendez du grand professionnel des pompes funèbres que je suis un commentaire circonstancié de la cérémonie, quelques remarques (im)pertinentes sur le cercueil, la dignité de la famille et des invités, l'ambiance de folie qui régnait sur place t le sentiment diffus d'assister à la naissance d'une légende de l'ére moderne.
   Malheureusement, j'étais crevé, et je me suis lamentablement endormi sur mon canapé. J'ai rien vu, mais je fais confiance aux ricains pour le côté grandiose et un tantinet prétentieux.
    Ils savent faire.
    Cette chronique sera trés courte, étant donné que je n'ai pas grand chose à dire, alors c'est pas la peine d'en faire des tonnes.

    Bon suaire.

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 00:01

Félicitations à tous les participants à la clôture du jour.
    Or donc, un mien ami issu d'un autre blog, s'en alla guerroyer contre les terribles dragons Vilaine Fermière et Nicolas Sirtakis, déchaînants l'ire d'un peuple asservi, victime de l'obscurantisme les plus aveugle, et répandant eux mêmes les germes de l'intolérance et de la haine.
    Hein ? Soyez pas parano, ou est ce que vous avez vu que je parlai de l'islam ?
    Non, je parlai des jeunes qui écoutent Farmer et Indochine. Tiens, question aux petits jeunes : quelle fut la grande bataille qui précipita le retrait de la France d'Indochine ? Et sans googler.
    Sérieusement, tout cela est une question d'éducation. On notera, d'ailleurs, que les fanatiques d'Indochine ou de Fermière sont également les pratiquants les plus assidus de ce langage texto qui ferait honte à Victor Hugo (qui avait, paraît il, cent mille mots à son vocabulaire, et pas de téléphone portable). Comme est déficiente leur connaissance de leur langue maternelle, sont déficients leur esprit critique (quoique apprendre cette faculté soit impossibles pour certains quelque fusse leur génération, à l'exemple de ...) et ce qui va avec, la distanciation et l'ironie, ou de la musique en général.
    Je me rapelle, il y à de cela quelques années, de quelques petits jeunes de mon entourage qui me convoquèrent, afin de me faire écouter un morceau d'un rappeur, qui était ''un grand compositeur, il avait même écrit de la musique classique pour sa chanson''. À l'écoute, je confirmai ce que je pensai : primo, il n'en était pas l'auteur, et secundo, les petits jeunes étaient tous persuadés qu'à la base, Beethoven n'était qu'un chien.
    C'est la faute aux médias et à l'éducation nationale.
    Je sais, on vous l'a déja faite, celle la, mais je persiste.
    Quand on écoute Fermière, ou Sirtakis, ou la Star ac, ou toute autre production grand public moderne, on se retrouve confronté à une musique et un texte. Le texte est pensé comme un argumentaire de voyante exorciseur marabout, à savoir : énoncer des grands principes généralistes dans lesquels la majorité des gens peut se reconnaître, selon les études statistiques sur lesquelles l'auteur s'appuie, ou bien sur ce que l'auditeur aimerait être et peut imiter sans avoir à remettre en cause son sens consumeriste et sans avoir conscience de l'universalité de cette parole. Bon, pour les non comprenants, que l'auditeur puisse se prendre pour Julien Doré sans arrêter d'aller acheter dans les magasins et qu'ils croient qu'il à écrit la chanson juste pour eux, voire qu'il puisse adopter la "Julien oré attitude", une rebellion soft.
    Quand à la musique, elle se contente d'être un ''riff'' facile à retenir, avec, en guise d'arrangements, des montées ou descentes en gamme sur la même clef (de sol). En gros : de la soupe. Mais c'est facile à écouter, la musique se retient facilement, les paroles aussi, sans avoir besoin de réfléchir, en somme, un produit qui déclenche une réaction émotionelle immédiate, mais oubliable afin de pouvoir consommer rapidement le suivant. Sans rire, écoutez Farmer : ça fait vingt ans qu'elle vend la même chose. Le problème, c'est que ni dans les médias, qui ont du temps de cerveau disponible à vendre, ni dans l'éducation nationale, on n'apprend aux petits jeunes à écouter de la musique.
    Je me rapelle de la façon dont j'ai découvert Pink Floyd et c'est un contre exemple flagrant.
    Ma prof de musique, du genre de celles qui nous faisait jouer de la flute à longueur de temps, était malade, et on s'est retrouvés avec un remplaçant, un gars vraiment bien, qui était fan du Floyd, et qui nous avait passé ''Échoes''. En cours, oui. Mais il avait commencé par nous expliquer au préalable ce qu'on allait entendre. Comment était produit l'écho de sonar qui donnait son titre au morceau. Comment David Gilmour enregistrait ses solo de guitare en studio.
    Quand le morceau avait commencé (et je n'oublirai jamais ce jour, le crachottement du diamant sur le vinyl, puis le premier "ping"), nous étions presque tous attentifs. Et ce fut pour moi comme si les portes du ciel s'étaient ouvertes devant moi (quelques années plus tard, je fis l'amour pour la première fois, et je trouvai ça franchement surfait par rapport à ma découverte de Pink Floyd). Je n'ai rien contre la petite jeune fille qui habite pas loin de chez moi et écoute Christophe Willem. Mais je suis persuadé, absolument persuadé, que si je lui faisait écouter, au pif, ''A saucerful of secret'', ''London calling'', ou ''Child in time'', elle ne comprendrait pas ce qu'elle entendrait.
    Parce qu'on ne lui à pas appris que d'écouter de la musique, ça se fait de façon active, en utilisant sa tête autant que ses oreilles.
    Au fait, j'ai dis que presque tout le monde avait écouté attentivement Pink Floyd, quand le prof nous le fit écouter. Ben oui : il y avait la cohorte des fans de Patrick Cruel, euh, Bru, pardon, qui avaient décrété que c'était le meilleur et que donc, il était inutile d'écouter autre chose.



PS : pour les béotiens, "A saucerful of secret", c'est de Pink Floyd, "London calling", The Clash et "Child in time", Deep Purple.

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 00:01

Félicitations à tous les participant à la clôture du jour.
    Or donc, vient un temps ou l'homme de qualité réfléchis sur lui-même, et en tire un certain nombre de conclusion qu'il fait partager au plus grand nombre, par pur souci de transparence.
    Mes conclusions, les voici : primo, je suis quelqu'un d'exceptionnel, et secundo, j'ai des amis formidables. Malgré de longues plages de silence, uniquement dues à mon fait, ils sont toujours la, tranquilles et sereins (je voyais pas d'autres adjectifs, résigné, ça me plaisait moyen). Certes, comme beaucoup de jeunes gens ayant grandi dans une ville de province, le hasard, la destinée et la nécessité de payer nos factures nous as conduits à nous disperser dans toute la France. Qui est moche, sauf en Bretagne, et encore, la Bretagne, c'est pas la France, mais le sujet n'est pas la.
    On voit ici les limites du virtuel. En effet, le téléphone, internet, les moyens de transmission mis à notre disposition par la modernité ne remplaceront jamais un verre posé sur une de ces vieille machines à coudre à pédale reconverties en table que l'on trouve au Tara Inn, tandis qu'autour de nous la foule s'agite, bavarde, vit, et que derrière la cloison qui coupe l'estaminet en deux s'élèvent des voix entonnant quelque ritournelle Irlandaise, comme pour braver le crachin qui s'abat à quelque mètres de la, sur le port de Brest, obscurcissant l'horizon sans parvenir à masquer les lumières des bateaux à quai, les silhouettes des entrepôts et le grondement sourd du moteur d'une Abeille prête à appareiller pour aller secourir quelque navire en perdition sur le rail d'Ouessant, ni la sensation, dans ces moments la, le coeur serré d'une indicible mélancolie tant est poignante la sensation que le temps passe et rends fugaces ces instants, que vous vous sentez rempli d'une indéfectible affection pour ces amis qui vous entourent, et, qu'en un mot vous savez avec certitude que vous êtes chez vous.
    Et je souhaite bon courage à Microsoft et Apple pour y arriver.
    Comme on dit chez moi : gast ! qu'est ce que je donnerai pas pour étre en train de me ramasser un crachin sur le caillou en traversant le pont de Recouvrance.
    Mais aujourd'hui, c'est pas possible, les TGV sont complets, et puis je bosse demain, c'est un peu juste pour faire l'aller-retour. D'accord, c'est l'été, il y a le tour de Françe, et subséquemment pas de Drucker à la télé, néanmoins, une journée aussi moche qu'aujourd'hui, on voit de suite que c'est jour en manche.

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 00:01

Félicitations à tous les participants à la clôture du jour.
    J'ai connu un vrai poissard. Entendons nous bien : je suis cartésien, je ne crois pas aux fantômes, esprits et autres manifestations surnaturelles. Il faut dire que, dans mon métier, c'eut été un handicap. Mais ce mec la, quand il trainait dans le coin, les lois de la probabilité regardaient ailleurs et sifflotaient en s'efforcant de prendre un air dégagé.
    Un exemple ? Le jour de son dix huitiéme anniversaire, il décide d'entrer dans une banque pour y ouvrir un compte (il allait travailler cet été la), et le type qui rentre derrière lui sort un flingue et braque l'établissement.
    Mais cet article n'est pas son histoire. Ceci dit, un autre billet lui sera intégralement consacré, avec le récit détaillé de ses déboires, si vous le demandez assez fort. Cent commentaires sur le présent article devraient suffire.
    Ca devrait me donner le temps d'inventer la suite.
    Parce que je suis un inventeur d'histoires.
   Oh non pas un menteur compulsif. Quand j'énonce un fait que j'ai inventé, je le dit toujours, aprés avoir observé la réaction de mon interlocuteur. Simplement, j'aime raconter des histoires, et, bien que ma vie soit animée et romanesque à souhait, on en fait vite le tour, surtout si j'oublie les passages génants.
    Mais j'ai moult idées qui me viennent. Et le soir, je tapote mon clavier. Ca y est ? Vous m'avez rangé dans la catégorie des écrivains frustrés ? Gagné.
    Bien entendu, ayant été élevé aux grands classiques de la littérature, quand je me frotte à Flaubert, par exemple, je me sent minable et dénué de talent. Quand je lit Albert Camus, je me dis que ca n'est pas si facile que cela d'obtenir un effet d'épure d'un point de vue strictement stylistique, et, à fortiori, un prix Nobel. Quand j'ouvre un livre de Stephen King, je me dis qu'étre un écrivain populaire sachant manier avec maestria l'étude de caractére, c'est quasi impossible. 
    Par contre,  quand je suis confronté à un bouquin de Marc Levy ou de Guillaume Musso, alors la, je me demande :
"Mais comment font les gens pour lire des merdes pareilles ?"
    En général, après, je tape pendant quelques heures.

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 00:01

 Félicitations à tous les participants à la clôture du jour.
    Les intempéries, c'est parfois théâtral, mais tellement efficace. 
    Ainsi, ce soir, alors que j'étais en train de méditer sur quelques sujets qui obscurcissent mon esprit depuis quelques temps, voilà que se met à résonner au loin le grondement sourd du tonnerre, et qu'un vacarme assourdissant me pétrifie, celui de la grêle qui frappe mon carreau de plein fouet. Quelque peu théâtral, certes, mais efficace.
    Soudain, la lumière s'éteint. Panne générale de courant. ''Mince !'' m'exclame-je illico, ''dire que j'avais quelques recherches à faire sur internet, je vais devoir surfer à la bougie''. Quelques temps plus tard, alors que la tempête (puisque c'en était une) s'était apaisée, j'allai aider mon voisin à ramasser son salon de jardin, qui se trouvait naguère sur sa terrasse. Au premier étage. Enfin bref.
    Ces sujets qui me préoccupent, venons en au fait, n'ont pas trait au testament de Michael Jackson. À mon grand regret, mais sans surprise aucune, je n'y figure pas. D'un côté, tant mieux : imaginez qu'il y fut précisé ''je lègue à requiem29 mes quatre cent millions de dollars de dettes, et le reste à ma maman'', j'aurais eu l'air malin. Non, ce qui me préoccupe, le voici :
    Bientôt, mercredi prochain me semble-t-il, débutera un débat à l'assemblée nationale sur le port de la burka en France.  Il est tout à fait normal que ce débat concernant ce voile intégral, qui est une insulte pour tous les tenants de la laïcité, à toutes et tous les féministes qui ont eu tant de difficultés à obtenir des droits pour les femmes, à tous les juifs et les survivants des camps de concentration (rapellons que les tenants de l'Islam radical sont les champions du négationnisme), et à tous les gens sans opinions à qui l'on impose la vision de ces fantômes sinistres, symboles de ce que certains pensent de la liberté et du mode de vie de notre pays, alors que nombre de nos soldats sont tombés en combattant les talibans.
    D'ailleurs, puisqu'il semble admis qu'il faut accepter de débattre de l'ignominie, en exclusivité, voici la liste des sujets qui seront prochainement débattus à l'assemblée nationale :
- Les mécréants pourront ils avoir le droit de vote ?
- Doit on légaliser la lapidation des femmes adultères ?
    Et plein d'autres chouettes idées de cet acabit.
    Bien entendu, je plaisante. Le fait qu'on ne puisse ne serai-ce qu'entrevoir la possibilité de commencer à envisage l'idée de réfléchir à un débat sur la burka en France me fait hérisser le poil. Comme à Al Quaida, d'ailleurs, sauf que c'est exactement le contraire. Alors, on m'objectera que c'est la liberté de chacun. Accepterait-on cela d'autres religions ? On me dira aussi que ces femmes le choisissent et le revendiquent. Ou sont les spécialistes des sectes et de la manipulation mentale ?
    Pour finir, on me traitera d'enfoiré de raciste. A ceci, je répondrai deux choses : les raccourcis hâtifs dans un débat d'idée sont soit la preuve que l'esprit de celui qui utilise ce procédé a lui-même les idées courtes, soit que ses intéréts ne supportent pas qu'on les mette en lumière. Et que je considère ce terme de raciste comme insultant.
    Comme disait Lénine "L'insulte est l'argument de ceux qui n'en ont pas"

    L'autre sujet qui me préoccupe, c'est la disparition de Jean Claude Bourret.
    Vous savez, le grand spécialiste des OVNI, journaliste sur Antenne 2 (ouais, c'est pas jeune). S'est il fait enlever par des extra terrestres ? Le gouvernement l'a-t-il fait taire ? Quelqu'un à des nouvelles ?
    En guise de conclusion, ne cherchez pas de rapport entre ces deux sujets. Il n'y en a, bien entendu, aucun.

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 00:01

Félicitations à tous les participants à la clôture du jour.
    Aujourd'hui, le sens de la vie
    C'est par la
    Voila. Non, inutile de me remercier, ca fait toujours plaisir de répondre à des questions existentielles universelles.
    Bon, parlons de choses qui interessent vraiment les gens : le sexe, les voitures et les impôts. Pas forcément dans cet ordre. Non plus ? Bon, tant pis.

    Tiens, et si on parlait de musique ? J'en profite pour dédier cet article à mon ami et collégue Sam, qui ne lit pas ce blog, faudrai quand méme que je penseà lui signaler son existence, hein, parce que sinon, le taux d'improbabilité pour qu'i lise ce petit coucout trés élevé. 
    Un taux d'IMprobabilité ?!?! Vous exclamerez vous, en forcant sur la ponctuation, et je répondrai OUI !!!! En forcant aussi, par empathie. Quoi ? Vous ne connaissez pas Douglas Adams ? 
    Bon sang, c'était donc vous ? 
    Douglas Adams est le seul, à ma connaissance, à avoir écrit une trilogie en cinq volumes, "Le guide du routard galactique". Un chef d'oeuvre de science fiction parodique, mais pas tant que ça, ou il explique comment traverser l'univers en faisant du soucoupe volante-stop, comment y survivre avec le seul accessoire vraiment indispensable à toute existence humaine, une serviette (type drap de bain), ou trouver le meilleur coktail de la galaxie, et des autres, et ou trouver une tasse de presque, quoi que pas exactement, tout sauf du thé.
    Il livre également, et c'est la que s'étale tout mon talent, si, si, vou allez voir, la réponse à LA grande question existentielle de "la vie, l'univers et du reste". Et cette réponse est 42, ce qui me permet de faire le raccord avec le début de l'article. Le fait que la question soit incorrectement formulée, ce qui vous prive du véritable sens de la réponse, est votre problème, pas le mien.
    Douglas Adams est mort d'une crise cardiaque dans sa salle de sport, à Los Angeles. Au moins, il savait exactement ou était sa serviette.
    Mais, vous exclamerz vous peut étre, et la musique, la dedans ? Eh bien, Douglas Adams était un grand fandes Beatles et comptait parmis ses amis personnels Paul Simon (de Simon and Garfunkel) et David Gilmour (de Pink Floyd).
    A noter un naufrage éditorial sans précédent : la série avait paru en France dans la collection "Ailleur et demain" chez Denoel, dans une traduction/adaptation fantastique, un modéle du genre. Puis est venue l'adaptation cnématographique. Avec une traduction désastreuse, ou plutot une abence d'adaptation. Par exemple, les noms des personnages étant tous des jeux de mots, le fait qu'ils restent en V.O dansle texte leur fait perdre toute portée. Et la, c'est le drame : Denoël subissant des déboires financiers, l'éditeur décide de sacrifier "ailleur et demain", et de vendre le catalogue. Sort donc une nouvelle édition du "Routard"... Basée sur la non-traduction du film.
    Vous voyez le topo ?
    Donc, faites vous plaisir, cherchez un Denoël d'occase, fouillez chez les bouquinistes, et profitez en pour découvrir cette collection majeure de l science-fiction, qui avait édité en son temps les "Chroniques martiennes" ou "Farenheit 451", les livres des Strougatski ou de Stanislas Lem.
    Ou vous pouvez passer à côté. Aprés tout, la France est, à l'heure ou je vous parle encore une démocratie.

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Croque-Morts Magazine

 

Les textes sont écrits tant bien que mal par Guillaume Bailly.

Les graphismes, illustrations et la déco du blog sont l'oeuvre de Manu Rayot.

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